Les danses brésiliennes sont un type d’expression très diversifiée. Originaires de toutes les zones du pays, mixant les différentes influences, elles concernent également toute sorte de gens. Par sa diversité, il est difficile de ne pas apprécier la danse brésilienne !
Spectacle brésilien : Le rythme est le premier facteur
Comme d’autres formes artistiques, la danse brésilienne effectuée par un danseur brésilien ou une danseuse brésilienne est le résultat du regroupement et du mélange de plusieurs cultures africaines et européennes importées, ajoutées à des rites tribaux mis en place par les Indiens qui vivaient sur le continent et qui, avant l’arrivée des colons, tapaient du pied dans de grandes fêtes durant des jours.
Les danses brésiliennes réalisées dans un spectacle brésilien sont avant tout rythmiques, bien que l’aspect musical ne soit pas à négliger, on peut donc croire que cet assemblage tient plus de l’Afrique et des coutumes indigènes que d’une pure influence européenne.
Ce type de danses exécutées par une danseuse brésilienne et un danseur brésilien ont toujours accompagné la musique dans le Brésil comme dans le reste du monde, et il est certain que celles pratiquées sur des rythmes d’esclaves ou d’Indiens ont davantage passé les époques que les possibles gigues, sarabandes ou valses dessinées dans les jolis salons de la noblesse et de la bourgeoisie brésilienne. En fait, ces danses sont principalement d’origine ouvrière ou paysanne.
Spectacles brésiliens : Différents styles de danses brésiliennes
Il existe environ 30 danses différentes au Brésil, sans compter les différents styles folkloriques de chaque région. Environ deux tiers de ces danses sont des danses récemment importées, et à part le fait que les Brésiliens les ont adoptées (par exemple le tango, la salsa, le k-pop, la rumba, le merengue, le funk ou le rock’n roll), celles-ci ne pourront revendiquer d’identité proprement brésilienne.
Nous nous intéresserons davantage aux danses issues des époques immémoriales de l’histoire de ce grand pays. Parmi elles, certaines sont limitées à de petits cercles, mais les autres se sont largement répandues dans tout le pays. Les plus connues, comme la Samba, sont généralement considérées comme une image, parfois stéréotypée, mais réelle décrivant bien la nation vivant surtout pour la fête ou pour les spectacles brésiliens. Vous trouverez ci-dessous des types de danses brésiliennes :
Samba : La samba est la danse nationale du Brésil, célébrée chaque année pendant le carnaval, où des centaines de milliers de fêtards costumés défilent dans les rues en chantant, en jouant du tambour et en dansant. Ce style de samba n’est pas une danse avec partenaire, contrairement à la samba de salon. La musique samba est née dans les plantations brésiliennes, où les rythmes africains des esclaves ont fusionné avec la musique européenne.
Lambada : Terme aux origines incertaines, la lambada a été utilisée à partir de la fin des années 1960 pour décrire une fusion du merengue et du Carimbo avec d’autres influences caribéennes. Ce style se caractérise par un rythme 2/4, des syncopes et un tempo rapide. Le terme peut également désigner une danse rapprochée, en couple, qui s’est développée dans les années 1920 à partir de la maxixe, une danse de salon controversée, et une danse rituelle d’enlacement des Indiens d’Amazonie de l’île de Marajo.
Jongo : Jongo a été introduit au Brésil par l’esclavage et on pense qu’il est originaire d’Angola. Cette danse est parfois considérée comme une ancienne forme de samba et une représentation de Jongo prouve que les pas sont souvent très similaires. Vive et pleine d’entrain, la danse est exécutée par un groupe harmonieux de personnes qui chantent et jouent d’instruments simples. Elle est parfois associée à l’Umbanda, une religion qui a ses racines en Afrique.
Forró : Le Forró est le genre de musique et de danse le plus populaire du Nordeste brésilien, à tel point qu’historiquement, « aller au Forró » signifiait simplement faire la fête ou sortir. La danse devient toutefois très différente lorsque l’on franchit les frontières du Nordeste pour entrer dans le Sud-Est. En tant que partie intégrante de la culture populaire, elle est en constante évolution.
Carimbó : Le carimbó est un type de musique latino et de danse brésilienne originaire de la région de Belém, dans le nord-est du Brésil et dans le bassin amazonien. Il a des racines africaines et indigènes et était à l’origine joué avec des tambours fabriqués à partir de troncs d’arbres. Son nom vient du mot Tupi qui désigne le tambour qui garde le rythme. La musique a cependant évolué au fil du temps, dans les années 1960 et 1970, le carimbó a subi l’influence du rock et d’autres musiques, notamment le merengue, la cumbia, le zouk et la lambada.
Cette forme de danse est traditionnellement exécutée en couple. Parfois, la femme jette un mouchoir par terre, et l’homme essaie de le ramasser avec ses dents. Les femmes portent généralement des jupes longues, colorées et fluides, semblables aux costumes de danse traditionnels des Caraïbes. Les hommes portent généralement un pantalon blanc ample et une chemise à motifs. Regardez le carimbó en action !
Funk : Le funk brésilien est très populaire. Il a commencé il y a 20 ans dans les favelas comme affirmation politique et sociale. C’est un rythme qui explore des thèmes érotiques très explicites. La danse est marquée par des mouvements corporels très sensuels et riches.
Lundu : Lundu est également une forme de danse apportée par les esclaves africains, et il est devenu très populaire au Brésil au cours du 17ème siècle et au début du 18ème siècle. Les instruments de musique de base utilisés sont la guitare, le piano et le tambour. Cette danse implique également l’utilisation de mouchoirs et de castagnettes, un instrument constitué d’une paire de pièces creuses en bois, ou en os, et tenu entre le pouce et les doigts.
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